Etude notariale
Premier notaire connu, Jean-François Dubus est nommé, en janvier 1786, notaire royal dans les villages d'Ableiges, La Villeneuve Saint-Martin, Courcelles, Us et Montgeroult ; il...
...
Etude notariale
Premier notaire connu, Jean-François Dubus est nommé, en janvier 1786, notaire royal dans les villages d'Ableiges, La Villeneuve Saint-Martin, Courcelles, Us et Montgeroult ; il est le successeur de Charles Antoine Denis. C'est en l'an II qu'il devient notaire à Grisy-les-Plâtres tout en exerçant aussi les fonctions de greffier de la justice de paix extra-muros de Pontoise. Il n'est pas le seul notaire de Grisy-les-Plâtres à exercer plusieurs charges : Pierre-François Guyon, notaire de 1853 à 1863, est aussi suppléant de la justice de paix du canton de Marines. Dans les années 1990, l'étude de Grisy-les-Plâtres est transférée dans la ville nouvelle de Cergy-Pontoise (8, place de la Fontaine - Immeuble le Vexin - 95024 Cergy-Pontoise), reléguant le site d'origine au rôle d'annexe.
Grisy-les-Plâtres
Commune du Vexin-français, Grisy-les-Plâtres est bordée au nord par Bréançon et Theuville, au sud par Génicourt, à l'est par Epiais-Rhus et à l'ouest par Cormeilles-en-Vexin. Elle est située sur la route départementale reliant Poissy à Beauvais. Autrefois nommée Griseium en 1092, puis Grisiacum en 1249, elle est baptisée Grisy-les-Plâtres en 1870 en raison des nombreuses carrières de gypse dont elle profite. D'une superficie de 690 hectares, la commune de Grisy-les-Plâtres compte 491 habitants en 1801, 364 en 1936 et 480 en 1985. Faiblement peuplée, elle dispose d'un environnement rural toujours présent de nos jours. Les activités économiques de la commune sont naturellement tournées vers les exploitations agricoles et l'élevage, ce dont rendent compte les archives notariales : ventes et échanges de terrains, locations de parcelles de terre... Grisy-les-Plâtres dispose en outre d'un sol riche en gypse permettant l'ouverture de carrières dès l'an II pour l'extraction des pierres à plâtres. Cette activité s'achève vers la fin du XIXe siècle.